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Et la valse
démarre ; le son vous emporte, la voix vous capte ; les notes
s’élèvent, le chuchotement se fait confident, ou plus sombre… C’est l’existence d’Aya Cissoko
qu’on découvre par la mélodie et les mots de la Cie (Mic)zzaj ; et c’est
troublant. Troublant de banalité parfois ; écoeurant d’injustice
souvent ; Aya racontée par l’incroyable comédienne Olivia Kryger (poignante de
justesse), Aya qui vit -qui survit plutôt- au gré des épisodes... Ce n’est pas "dramatique" à écouter, pourtant, ce sont bien des drames qui tissent le fil de l’histoire
d’Aya. Aya « Championne » de la vie.
On est précisément
« si près » d’Aya, dans les moindres non-dits de la conteuse, qu’on
se sent reconnaissant qu’elles nous ait choisis, NOUS, pour nous susurrer son
histoire, derrière l’Histoire… Touchée au cœur.
NB : Danbe
signifie Dignité en Bambara, langue courante au Mali
> découvrir la Compagnie (Mic)zzaj, dirigée par Pierre Badaroux, et les dates du spectacle ici
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