27 juin 2013

TRACAS-STROPHES

                                                                                                          Credit photo Giovanni Cittadinesci
Après XU (n.m: Objet bien rangé mais où?) et OZU (n.m: Objet qu'on vient de retrouver et qu'on perd aussitôt), voici UGZU (n.m: urne dont on ne sait pas quoi faire une fois les cendres dispersées). Dix années après le premier tome du Baleinié (Dictionnaire des tracas de la vie quotidienne) qui accompagne chacune de leur pièce, nos trois comparses, je cite, Christine Murillo, Grégoire Oestermann et Jean-Claude Leguay sont de retour pour nous conter petits bonheurs passagers et grands tracas du quotidien. 
Pendant 1h20, ils dissèquent les moments les plus cocasses de nos existences et les classent en deux catégories: joies furtives et contrariétés banales mais déplaisantes. De ces listes découlent l'invention farfelue d'un nouveau mot les désignant; on a donc une carquinade j'ai nommé "l'histoire drôle où tout le monde rit, mais où finalement tout le monde avait compris autre chose". Un embouteillage trop fluide pour pouvoir se remaquiller? Ce sera l'afabassu. S'en suivent des grands discours sur les phrases qu'on ne dira jamais: "J'ai vraiment été déçu par l'Antarctique."; "C'est un peu large, vous l'auriez en 34?" et autres "Je m'appelle Noémie". C'est absurde, mais si drôle. Impossible de se lasser de leurs jeux de mots et boutades un peu intellos (de loin seulement..)
Rire, presque nerveusement, à chaque nouveau calembour est un plaisir utile et nécessaire au moins 1 fois l'an; je le recommande vivement! Poursuivre chez soi avec la lecture du Baleinié (tome 1, 2, 3 et 4) et vous voilà pourvu d'au moins 7 équinoxes de vie supplémentaire, foi d'Hirsute.
Sur ce, je vais tenter un double-riquesta: tentative d'aplatissement extrême pour se glisser entre deux tables de restaurant, voire un ousse-double-riquesta: ... avec gros manteau ou gros fessier, et m'extraire de ce labo. 
Mes hommages, et filez vite au Rond Point! -au lieu de traîner sur l'internet-...

> jusqu'au 30 juin au Théâtre du Rond Point




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